nouvelle prise de conscience pour moi avec la visite que j'ai en ce moment, nouvelle lecture qui me confirme le lâcher-prise dont j'ai besoin et qui frappe à la porte de mon âme pour me sentir encore et toujours libre, libre d'aimer sans chercher absolument à être aimé, à satisfaire mon ego malgré le réveil douloureux de certaines blessures. la Vie est surprenante, je la remercie de me faire grandir toujours et encore.
Je vous soumets ce magnifique extrait de Libres enfin! Anthony de Mello.
Il est courant de penser que nous avons tous des besoins affectifs:
se sentir aimé, apprécié, être désiré, appartenir à quelqu'un. Ce n'est pas vrai !
Tu n'es pas un objet qui s'évalue en fonction du prix qu'on y met et de la demande du marché. Une telle nécessité est un leurre et si tu la ressens,
dis-toi que tu souffres d'une maladie dont l'origine est ton insécurité affective.
La maladie (nécessité de te sentir aimé) autant que le remède désiré
(attention, dévouement, estime) sont le produit de faux besoins.
Des besoins affectifs faisant que notre bonheur dépendrait du comportement des autres ? Ce n'est pas sérieux ! Tu possèdes tous les éléments pour être
heureux; si tu ne l'es pas, cherche en toi ce qui fait obstacle.
L'amour est un état d'âme, une manière d'être; ce n'est pas une action, une activité, une obligation.
Libres enfin ! pages 47, 48, 49.
merci et portez-vous bien!
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4 commentaires:
Très belle réflexion Marlène..Pourtant le besoin de se sentir aimé est quelque fois plus fort que d'aimer , c'est étrange en effet .
Bises
besoin de se sentir aimé oh! oui!
c'est tellement vrai !
1000 tendresses
avec ce que je vis en ce moment ton article tombe à pic!!!..merci pour cette petite claque..cette prise de conscience qui me permet de m'arrêter 5 mins pour mieux regarder ce que je vis et rectifier ma route!..
De l'amour encore encore et encore !!..mais le vrai , l'Unique celui qui fait grandir notre âme !
je t'embrasse très fort
emmanuelle
Oui, ne l'oublions pas en effet. Aimer n'est pas une démarche compulsive ni une relation d'interdépendance. Même si je me suis bien planter la dedans pendant des années...
Je crois qu'il y a un paradoxe à cela, c'est que c'est justement quand on commence vraiment à s'honorer, à ne plus avoir besoin d'être aimé, qu'un amour plus grand et plus pur que tout ce que l'on avait imaginé vient pointer le bout de son nez... Et alors on peut commencer à aimer en se demandant qu'est-ce qu'on pourrait donner de soi, comme ça rien que pour faire plaisir, pour la grâce de voir des sourires se déployer, au lieu de penser à ce que l'on a pas reçu.
Merci à toi Marlène, belle âme du nouveau continent.
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