vendredi 30 novembre 2007

Touchée par la Grâce

Il y a des moments qui arrivent dans ma vie auxquels je n’attribue qu’une beauté tout simple, une confirmation que ma vie a un sens, que je fais partie du Tout. Ces séquences de vie sont des moments de grâce, d’une grande pureté, d’inspiration, d’une splendide synchronicité. Je m’en vais donc vous comptez cela en vous rappelant que la coccinelle est l’insecte auquel je me comparais dans le poème Light que j’ai composé lors de mon solo de quête de vision, seule sous ma tente, après une nuit passée dehors sous la splendeur et la protection de Dame Nature.

Cet automne, j’ai suivi des cours de théâtre pour redonner vie à cette partie de moi qui aime donner un show, la comédienne en moi. En effet, ce soir-là, le thème était de jouer un clown avec un nez rouge. En totale improvisation, j’ai pris une voix d’enfant, je me prénommais Babushka, je me sentais envahie par les questions des adultes que j’avais en face de moi, mes partenaires de théâtre qui voulaient en savoir toujours plus sur Babushka qui prenait vie grâce à leurs questions. L’improvisation était totale et le moment de grâce est arrivé où une coccinelle entrait dans la salle de classe. J’étais avec ma partenaire qui voulait écraser la coccinelle et soudainement la professeure me laisse seule sur la scène en monologue avec ma visiteuse d’un soir, ma messagère. Cet instant reste pour moi et également pour mes partenaires comme un moment de grâce.

Ce sont en effet ces petits riens, ces petits signes de vie, ces connexions des éléments qui donnent un sens à la vie. Tout est question de perception, pour certains cette expérience peut paraître très banale, mais elle revêt un caractère bien précis. Si seulement, chacun d’entre-nous à sa manière pouvait changer son mode de perception des choses, des évènements, des gens, alors peut-être que la vie serait remplie de sens. C’est tout le bien que je nous souhaite à tous!

mercredi 28 novembre 2007

le Cercle sacré de la Vie

J'aime ce que disait Wolf Song de la tribu des Abénakis:

Honorer et respecter la vie, c'est accepter l'idée que la terre, l'eau, les plantes, les animaux qui vivent ici-bas possèdent les mêmes droits que nous. Nous ne somme pas des êtres suprêmes et omniscients, trônant au sommet de la pyramide, mais plutôt les membres du cercle sacré de la vie, au même titre que les arbres, les rochers, les coyotes, les aigles, les poissons et les crapauds.
Ils ont tous une mission qu'ils remplissent à l'intérieur du cercle sacré de la vie, et il en va de même pour nous.

Puissons-nous tous avoir réellement conscience de cette sagesse et de l'appliquer dans la magnificience de notre quotidien d'humain!

merci et belle journée. tendres oxo

dimanche 18 novembre 2007

Résister?

Alors que j'écoutais une entrevue de Barbra Streisand sur le net qui parlait de sa vie, elle offrait la citation suivante, que je trouvais d'une excellente justesse:

Souffrir, c'est résister à ce qui est.

serait-ce donc un hasard si un de mes surnoms est la Reine de la non-résistance?

merci et belle semaine. tendres oxox

vendredi 16 novembre 2007

Faire des Liens

Je crois sincèrement que tout est lié dans la vie, je crois à l’effet papillon que le film Babel a montré sublimement, je crois que le hasard n’existe pas. Pour toutes ces excellentes raisons qui ne regardent que moi, ma vie a un sens plus profond que celui qu’on voit avec les yeux. Cette semaine j’ai appris que ma sœur qui est enceinte devait être hospitalisée la semaine prochaine pour qu’on lui apprenne à se piquer à l’insuline depuis qu’elle a été diagnostisée avec un diabète de grossesse. Ça n’est rien de grave, mais avec la petite Sacha qui prend de plus en plus de place dans son ventre et les tests étaient constamment à la hausse, le corps médical a décidé de suivre ma Belle de plus près. Ma sœur a toujours une santé fragile depuis sa naissance, problème de respiration, mise sous tente à oxygène etc. Quand on était petites et qu’on partageait le même lit, j’entendais ma sœur peinant à respirer, comme si elle ronflait et moi je lui donnais de gentils coups de pied pour que cessent ces ronflements qui m’empêchaient de dormir. Je ne savais pas ! alors quand j’ai appris qu’elle allait devoir faire de ce diabète son alliée encore pour quelques semaines, je les ai mises toutes les deux, la maman et Sacha, dans mes prières pour de bonnes vibrations, la santé et une onde de lumière protectrice.
Et puis, cette semaine je réservais mon billet d’avion pour aller en France, visiter ma sœur, maman et jouer mon rôle de marraine pour Alice. Ma Belle amie Mathilde (la maman d’Alice) a donné naissance à une seconde beauté, Lucie, le 27 novembre. Une fois ma réservation faite sur le net, je m’empresse à lui envoyer un courriel pour la prévenir de ma venue et des dates très très serrées pour le baptême. Pas de nouvelles de sa part, quelque chose de pas normal se trame. Et oui, jeudi soir, j’apprenais que Lucie avait une bronchiolite et était à l’hôpital depuis une semaine. Et là, j’ai fait des liens de folie entre mon histoire à moi avec sœur et celle de Lucie et Alice. Nous avons toutes juste 13 mois de différence, Alice est l’aînée comme moi, sa petite sœur, Lucie, est touchée par des problèmes respiratoires semblables à ceux de ma sœur. Ma conscience fait des liens tellement facilement que j’en ai la chair de poule. Et la vie me confirme que le hasard n’existe pas. Gaelle est une sœur de sang et Mathilde est une sœur de cœur. Je me suis rendue compte du lien fort qui me lie à toutes femmes (celles assumées et celles à venir) et je trouvais ça capotant. J’aime ces moments où ma vie prend un sens, que je comprends pourquoi je suis liée avec ces belles personnes, pourquoi je les ai choisies. Puissent-elles être protégées et entourées de lumière d’amour !
Faire des liens est devenu une seconde nature depuis que je suis au Québec. plus rien n’arrive au hasard, la vie est plus synchronisée, je suis plus facilement connectée avec moi-même et les autres, avec le moins de résistance possible…tout ça me donne envie de continuer à dire Oui à la Vie ! mille mercis à tout ce que la vie nous offre, à ma capacité à entendre tout cela, à ceux qui sont sur mon chemin, visibles et invisibles.

Merci de votre passage et beau, beau weekend. Tendres oxox
Butterfly

mercredi 14 novembre 2007

Amour v. Souffrance


Je suis en train de lire ce magnifique ouvrage. J’avais souvent lu des citations de cet homme exceptionnel mais je ne m’étais jamais encore penchée sur un de ses écrits, et quel plaisir ! en fait, il est venu à point, comme pas par hasard, pour répondre en partie à une demande d’Anne-Marie, ma maman. Dans sa démarche personnelle et après un stage de croissance personnelle plutôt intense en émotions, elle me demandait si je connaissais des livres traitant de la souffrance. Ah, je l’ai trouvé bien bonne sa question. Elle ouvrait enfin la porte de LA question sur laquelle que je (me) pose des questions depuis presque quinze ans concernant les épreuves de vie de cette femme qui m’a mise au monde. Et quand on m’ouvre la porte grande ouverte comme ça, je rentre dedans ! je lui répondis donc, qu’elle serait une auteure parfaite pour parler de la souffrance, autant psychologique que physique. Je ré-encherissais en lui avouant, avec peut-être peu de diplomatie, qu’elle était pour moi le modèle de souffrance à ne pas suivre, et je lui en suis éternellement reconnaissante.
Oui, j’ai de la misère avec l’apprentissage de la vie avec autant de souffrance, de douleur.
Bref, à la lecture de l’ouvrage, j’ai eu des confirmations claires et sans équivoque à plusieurs questions.

L’Amour n’est pas affaire de fusion, d’ajustement – il n’est ni personnel, ni impersonnel : c’est un état d’être.


Etre, c’est être relié, et sans relation, il n’est point de vie.


Résister au problème, vouloir le dominer, se bagarrer avec lui, ou se défendre contre lui, ne fait qu’accroître le conflit.

Vous ne saurez ce qu’est l’amour, ce qu’est la souffrance, que lorsque votre esprit aura rejeté toutes les explications, lorsque vous n’imaginerez plus, lorsque vous ne chercherez plus les causes, lorsque vous ne vous bercerez plus de mots, lorsque vous n’irez plus raviver dans votre mémoire les souvenirs des souffrances et des plaisirs passés. L’esprit doit être parfaitement silencieux, sans un mot, sans un symbole, sans une idée. Alors, vous découvrirez – ou plutôt, alors naît – un état dans lequel ce que nous avons appelé amour, et ce que nous avons appelé souffrance, sont une seule et même chose. Il n’y a plus de divisions entre l’amour, la souffrance et la mort : et là où il n’y a plus de divisions alors est la beauté. Mais pour appréhender cet état, pour être dans cet état d’extase, il faut cette passion qui survient avec le total abandon de soi.

merci de votre visite, portez vous bien et au plaisir. oxoxo

lundi 12 novembre 2007

Jesus Will Survive

Allez, je sais que cette vidéo a parcouru le monde, mais je la trouve tellement drôle. C'est de l'humour!!! et en plus la musique donne la pêche de bon matin. ne faites pas comme moi en train de boire une tite tisane de peur d'éclabousser votre écran...parce que ça a failli m'arriver. Bon sourire, voire rire! Je ne m'en lasse pas!
bon mardi et au plaisir. oxoxo

jeudi 8 novembre 2007

Loup Blanc, Loup Noir

Deux Loups
*CONTE AMERINDIEN*

Un homme dit à son fils, venu le voir très en colère contre un ami qui s'était montré injuste envers lui :
- "Laisse-moi te raconter une histoire... Il m'arrive aussi, parfois, de ressentir de la haine contre ceux qui se conduisent mal et n'en éprouvent aucun regret.
Mais la haine t'épuise et ne blesse pas ton ennemi. C'est comme avaler du poison et désirer que ton ennemi en meure. J'ai souvent combattu ces sentiments."
Il continua :
"C'est comme si j'avais deux loups à l'intérieur de moi ; le premier est bon et ne me fait aucun tort. Il vit en harmonie avec tout ce qui l'entoure et ne s'offense pas lorsqu'il n'y a pas lieu de s'offenser. Il combat uniquement lorsque c'est juste de le faire, et il le fait de manière juste. Mais l'autre loup, ahhhh...! Il est plein de colère. La plus petite chose le précipite dans des accès de rage. Il se bat contre n'importe qui, tout le temps, sans raison. Il n'est pas capable de penser parce que sa colère et sa haine sont immenses. Il est désespérément en colère, et pourtant sa colère ne change rien. Il est parfois si difficile de vivre avec ces deux loups à l'intérieur de moi, parce que tous deux veulent dominer mon esprit."
Le garçon regarda attentivement son père dans les yeux et demanda :
"Lequel des deux loups l'emporte, papa ?"
Le père sourit et répondit doucement :
- "Celui que je nourris."


L'amour véritable est l'unique voie de l'ascension qui est enseignée par tous les maîtres. Il est temps d'éveiller les consciences, d'oeuvrer avec discernement et de diffuser ce message afin que l'éveil ne soit pas un réveil brutal, en vous remerciant de mentionner www.lousonna.ch/999


Je suis heureuse d'avoir enfin trouvé ce contes sur internet, moi qui nourris aujourd'hui une colère emvers les gens incompétents dans leur travail. cet espèce de jemenfoutsisme m'exaspère. Heureuse que la Vie m'ait permis de partager ce contes que j'aime tant et qui apaise mon loup noir.

merci et au plaisir. oxox

dimanche 4 novembre 2007

Surnom

La Petite Souris.....était un des surnoms que j'ignorais à propos de moi. c'est en chattant avec Jean-Michel, un ancien camarade de classe en primaire vendredi, que j'ai appris cela. Quelle bonne surprise!
Surprise parce que je ne pensais pas qu'il se souviendrait de moi, et avec un surnom en plus. Mais en même temps, je souriais doucement car ce surnom ne m'avait pas été attribué par hasard. On a tendance à sous-estimer ce que disent les enfants parce que l'étendue de leurs connaissances intellectuelles est moins vaste que celle des adultes, mais ils ont une intelligence innée encore non âbimée par la vie, par un système scolaire atrophiant l'intuition.
Je n'ai pas eu le temps de demander à Jean-Michel pourquoi il m'avait surnommée la petite souris (bon c'est vrai que j'étais la fille la plus petite à l'école), mais pour moi ça fait du sens. Pourquoi, me demandez-vous?

lors de mon solo en forêt pendant ma quête de vision, le premier animal qui m'a rendu visite était une souris, et dans la roue de médecine dans la tradition amérindienne, la souris est entre autre symbolique de l'énergie du sud, énergie de l'enfant, de la spontanéité qui me caractérise tant. l'énergie du sud est vraiment très présente en moi.

Et vous, vous avez (eu) des surnoms?
merci, prenez soin de vous et au plaisir. bellissime semaine. oxoxo
Angel 3