mercredi 30 septembre 2009

Au coin du Feu

Allez, une ptite derniere en ce jour d anniversaire pour moi! les paroles parlent du temps jadis..un air ecossais cher a mon coeur..plein de souvenirs de ma vie en ces Hautes Terres Celtes....et au coin du feu pour entendre le bruit du bois qui craque et partager des moments du passe pour apprecier le present et continuer d aller de l avant. plein d amour pour vous. merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

lundi 14 septembre 2009

Révérance

Après trois années de partage, de présence, je décide de tirer ma révérance.
Le 1er octobre, ce blog ne sera plus.
merci à vous tous qui avez été fidèle à mes aventures.
J'en entends déjà certains dire mais non Marlène, tu peux pas faire ça! ben si je peux!
Je continuerai à passer dire des bonjours ici et là sur les blogs que j'apprécie si le coeur m'en dit!
Alors, au plaisir et bon voyage à vous!
merci

mardi 8 septembre 2009

Autonomie

Le Maître semble indifférent à ce que les gens pensent de lui.

Lorsque les disciples lui demandent comment il est parvenu à cette liberté intérieure,
il éclate de rire et répond:

« Jusqu'à l'âge de vingt ans, je ne me souciais aucunement de ce que les gens pensaient de moi.
Après vingt ans, je me préoccupais continuellement de ce que disaient mes voisins.
Puis j'ai eu cinquante ans... et je me suis rendu compte que les gens ne pensaient pratiquement jamais à moi! »

Anthony de Mello

lundi 7 septembre 2009

Respect avant tout

Je repense à une entrevue que j'ai entendu il y a quelques mois et qui m'est revenue ce matin, et l'interviewé(e) disait en gros ceci:

je préfère être respectée que d'être aimée.

Le choix est simple, n'est ce pas?

belle semaine. oxo

vendredi 4 septembre 2009

La Vraie Vie

Souffrir ou faire souffrir pour se sentir plus vivant? Se sentir victime d’évènements (à répétition) ou décider de questionner le connu qui cause de la peine, de la tristesse, de la douleur, de la colère ? perpétuer des façons de faire et-ou d’être ancestrales sous prétexte que c’est une tradition sans même vérifier si on en a encore besoin dans ce nouveau millénaire ? se déresponsabiliser, accuser l’autre parce que vivre sa propre vérité est trop insupportable car trop de souffrance accumulée ?

Voici le lot de questions, de confrontations que me viennent suite à :
- une rencontre et des partages d’expériences de vie riches, sincères et profonds avec une femme septuagénaire, mère de quatre filles, agressée sexuellement à l’âge de quatre ans, traitée de mère indigne devant les tribunaux par son mari alors que c’est elle qui a élevé ses enfants, reniée par son propre père car elle n’était pas une femme au foyer et enfin internée dans un hôpital psychiatrique pour bi-polarité il y a quatre ans suite à une grosse, grosse fatigue par, entre autre, ses propres enfants.
- la lecture de cet ouvrage troublant de vérité écrit par une femme qui a osé remettre en question les fondations freudiennes de la psychanalyse. Troublée car expliquant comment il est important d’identifier les blessures de l’enfant qui sommeille en chacun de nous et comment les coups, les actes violents donnés par les adultes-parents peuvent amener l’enfant à commettre ses mêmes actes avec une intensité plus ou moins importante. Comment une mère peut accepter que son propre enfant se fasse gronder par un autre adulte sous prétexte que c’est la St-Nicolas et que son rôle est de dire à ces enfants combien ils n’ont pas été aussi sages avec leur maman ? comment une mère ne peut pas se mettre à la place de son enfant qui reçoit toutes ces insultes alors qu’il n’a rien demandé ? voici un des nombreux exemples cités dans ce livre.
- Le visionnement exceptionnellement brillant du discours avec un humour très british de Ken Robinson qui déclare comment l’école détruit la créativité.

- mon expérience relatée dans le billet, Retourner en enfance.

Je n’accuse personne ici, je constate et j’accueille simplement, du mieux que je peux, toutes ces informations qui s’entre-mêlent dans une certaine synchronicité.
Je comprends que je suis vraiment un apprentis-sage dans cette grande cour d’école qui n’en est plus une, mais plus la jungle.
L’enfant en moi, l’adulte qui a grandi est face à un étonnement familier concernant les mensonges, la manipulation. L’enfant en moi ne comprend pas comment les adultes responsables peuvent autant s’aliéner de leur cœur d’enfant, avoir des enfants et être incapables de se mettre à leur niveau tout simplement parce qu’ils sont sans défense. Comment une femme-mère peut ne pas penser que sa propre mère a été un enfant aussi, qu’elle a peut être souffert étant enfant ? comment peut-on avoir aussi peu de conscience, de considération, d’amour, de compassion ?

Etre conscient est vraiment plus difficile que de rester dans l’ignorance, l’inconscience…c’est une vraie responsabilité et c’est un cadeau de l’éveil.
Alors face à toutes ces questions, que me reste-il à faire ?
De remercier pour les expériences de la vie, de rester dans ma position, de respirer, de ne pas me laisser emporter par les émotions comme dans un tourbillon, de continuer à avoir foi dans la vie, de m’émerveiller pour les petites choses de la vie, d’accueillir avec le plus de détachement et d’enthousiasme ce que la vie m’offre comme cadeaux, de m’occuper de mes affaires avant celles des autres, d’aimer, de donner plus que je reçois et de ne compter que sur moi parce que je serai toujours seule face à mes choix même si entourée et aimée.

Oui, je sais c'est du lourd, mais je ne pas faire semblant que c'est pas là, alors je partage!