mardi 7 avril 2009

Libération

Tu es assise sur une bûche en pleine fôret. La neige fraîchement tombée de la veille forme des coeurs sur le sol gelé. Tu sembles happée par les coeurs, triste de ne pas comprendre leur signification devant toi. Tu te lèves alors plus joyeuse après avoir pris une grande respiration intense venant du plus profond de tes entrailles. Alors, sort un cri sourd et pourtant distinct comme celui du loup qui appelle sa meute pour le rassemblement. Tes bras sont levés au ciel qui s'éclaircit soudainement. La lumière vient délicatement irradier ton visage perlé de larmes. Tes yeux mouillés semblent petit à petit voir la beauté des coeurs qui sautillent de joie. Tu te penches pour les attraper, les tiens dans tes mains gantées pour les embrasser et les laisser s'envoler comme on libère un oiseau de sa cage. Tu souris. Une douce brise vient effleuré ta peau tremblante de cette libération. Tu sèches tes larmes, te diriges vers moi et tu me prends dans tes bras.

5 commentaires:

anne marie a dit…

BEAU TRES BEAU
ANNEMARIE MERCI

shandora a dit…

c'est intense...c'est très bien érit, on ressens les émotions dans notre coeur.....

esperancef a dit…

que d émotions dans tes écrits, et tu sais bien les traduire

bon week end de Pâques

Raksha a dit…

C'est superbement écrit, je me suis cru là-bas, poussant le cri de la louve !!

Florence a dit…

Magnifique Marlène, merci et plein de bisous