mercredi 14 novembre 2007

Amour v. Souffrance


Je suis en train de lire ce magnifique ouvrage. J’avais souvent lu des citations de cet homme exceptionnel mais je ne m’étais jamais encore penchée sur un de ses écrits, et quel plaisir ! en fait, il est venu à point, comme pas par hasard, pour répondre en partie à une demande d’Anne-Marie, ma maman. Dans sa démarche personnelle et après un stage de croissance personnelle plutôt intense en émotions, elle me demandait si je connaissais des livres traitant de la souffrance. Ah, je l’ai trouvé bien bonne sa question. Elle ouvrait enfin la porte de LA question sur laquelle que je (me) pose des questions depuis presque quinze ans concernant les épreuves de vie de cette femme qui m’a mise au monde. Et quand on m’ouvre la porte grande ouverte comme ça, je rentre dedans ! je lui répondis donc, qu’elle serait une auteure parfaite pour parler de la souffrance, autant psychologique que physique. Je ré-encherissais en lui avouant, avec peut-être peu de diplomatie, qu’elle était pour moi le modèle de souffrance à ne pas suivre, et je lui en suis éternellement reconnaissante.
Oui, j’ai de la misère avec l’apprentissage de la vie avec autant de souffrance, de douleur.
Bref, à la lecture de l’ouvrage, j’ai eu des confirmations claires et sans équivoque à plusieurs questions.

L’Amour n’est pas affaire de fusion, d’ajustement – il n’est ni personnel, ni impersonnel : c’est un état d’être.


Etre, c’est être relié, et sans relation, il n’est point de vie.


Résister au problème, vouloir le dominer, se bagarrer avec lui, ou se défendre contre lui, ne fait qu’accroître le conflit.

Vous ne saurez ce qu’est l’amour, ce qu’est la souffrance, que lorsque votre esprit aura rejeté toutes les explications, lorsque vous n’imaginerez plus, lorsque vous ne chercherez plus les causes, lorsque vous ne vous bercerez plus de mots, lorsque vous n’irez plus raviver dans votre mémoire les souvenirs des souffrances et des plaisirs passés. L’esprit doit être parfaitement silencieux, sans un mot, sans un symbole, sans une idée. Alors, vous découvrirez – ou plutôt, alors naît – un état dans lequel ce que nous avons appelé amour, et ce que nous avons appelé souffrance, sont une seule et même chose. Il n’y a plus de divisions entre l’amour, la souffrance et la mort : et là où il n’y a plus de divisions alors est la beauté. Mais pour appréhender cet état, pour être dans cet état d’extase, il faut cette passion qui survient avec le total abandon de soi.

merci de votre visite, portez vous bien et au plaisir. oxoxo

3 commentaires:

Anonyme a dit…

La souffrance d'une vie d'un être qui nous est cher peut être lourd en effet pour son cheminement personnel .Moi aussi j'ai certainement quelques fantômes à chasser ,mais j'essaie avant tout de ne pas trop transmettre certaines erreurs qui peuvent tant nous faire souffrir.
Bises

Anonyme a dit…

AmmA disait ce week-end "L'Amour, c'est l'absence de peur". ça m'a bien marqué. Tristan adore cet auteur. Il était rempli d'amour et de sagesse. Cet homme a beaucoup oeuvré pour la paix dans le monde et l'éveil des conscience.
Bonne semaine à toi!
Marie-lore

Anonyme a dit…

Merci pour cet article .. j'y ai trouvé des perles à méditer..

les mots qui m'ont bousculée.. fait vibrer.. "l'amour est un état d'être"..

..être en état d'amour.. être en amour.. être l'amour..

.. les mots peuvent parfois provoquer l'état d'être.. lorsqu'ils parlent au coeur...

Bonne fin de semaine.. Bisous